Quel drôle de nom d’oiseau que Mexicans With Guns ! Plutôt un oiseau coloré comme ces crânes traditionnels en papier mâché qu’on peut trouver lors de la fête des morts mexicaine. Des couleurs assimilées aux différentes facettes que nous présente l’américain de San Antonio dans son nouvel et premier long effort : Ceremony qui sortira le 10 Mai prochain chez Innovative Leisure.
On comprend vite l’intitulé de cet opus. Ceremony, l’introduction Opening Incantation ne fait que confirmer l’idée : Mexicans With Guns veut nous envoûter à coup de rituels Maya. Il réussit magnifiquement bien l’opération, Jaguar et Restart s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Se succèdent des sonorités dubstep travaillées, recherchées, une bass line parfois au second plan vient compléter le tout. On retrouve dans un deuxième acte Fields et Deities aux sons plus froids et synthétiques que précemment, la voix de Sasha Perera vient faire son apparition sur Deities.
Mexicans With Guns marque le début des hostilités et nous sert deux titres Hip Hop avec Highway To Hell et son instru’ reprenant des sons « folkloriques » et Got Me Fucked Up virants complètement dans le Grime, vraiment étonnant venant du producteur. Peut-être voulait il s’éloigner de ce style Club (il le dit lui même sur Myspace, mais qui croit Myspace aujourd’hui ??) qui le suivait comme son ombre, en tout cas c’est une franche réussite. Cet homme mi producteur mi combattant de Lucha Libre fait comprendre ses intentions, il est furieux et fait appel à Ah Puch, dieu de la mort avec ses titres endiablés El Sol Y La Luna, Dame Lo (présente sur l’EP) et Death and Rebirth. A quand la grande messe au sommet de la pyramide de Teotihuacan devant des fidèles ensorcelés ? Le mexicain d’adoption de San Antonio traverse le Rio Grande volontiers, et toutes les frontières par la même occasion pour répandre sa musique dans le monde entier. Il finit sur un titre plus calme aux allures d’electronica nommé El Moreno : bluffant, le bougre a du talent.
Mexicans With Guns marque le début des hostilités et nous sert deux titres Hip Hop avec Highway To Hell et son instru’ reprenant des sons « folkloriques » et Got Me Fucked Up virants complètement dans le Grime, vraiment étonnant venant du producteur. Peut-être voulait il s’éloigner de ce style Club (il le dit lui même sur Myspace, mais qui croit Myspace aujourd’hui ??) qui le suivait comme son ombre, en tout cas c’est une franche réussite. Cet homme mi producteur mi combattant de Lucha Libre fait comprendre ses intentions, il est furieux et fait appel à Ah Puch, dieu de la mort avec ses titres endiablés El Sol Y La Luna, Dame Lo (présente sur l’EP) et Death and Rebirth. A quand la grande messe au sommet de la pyramide de Teotihuacan devant des fidèles ensorcelés ? Le mexicain d’adoption de San Antonio traverse le Rio Grande volontiers, et toutes les frontières par la même occasion pour répandre sa musique dans le monde entier. Il finit sur un titre plus calme aux allures d’electronica nommé El Moreno : bluffant, le bougre a du talent.