dimanche 9 octobre 2011
LOW END THEORY PODCAST XX - D-STYLE AND TOKIMONSTA (DUBSTEP/NU BEATS)
We are very proud to present the 20th episode of the Low End Theory podcast. It's been waaaaay too long -- we know this -- but are hoping the combination of resident DJ D-Styles and special guest TOKiMONSTA is worth the wait.
mercredi 14 septembre 2011
dimanche 12 juin 2011
SUNDAY JAM VOL.3 COOKED BY KAMIKAZE
1 - Dramatic Times - Orgone
2 - Wilderness Kids (Simpson Mix) - Tm Juke Feat. Rup
3 - Se Na Min - El Rego Et Ses Commandos
4 - Clavi Groove MSTR - Karl Hector
5 - 05 - Mellow (Version) - Karl Hector & The Malcouns
6 - Fever - Jingo
7 - Ping (Hugo Kant Remix) - Hauschka
8 - Dutty Rut - Roots Manuva Meets Wrongtom
9 - Talikoba - Terakaft
10 - Sugar Water (Look at my face) - Hollie Cook
11 - St. James Infirmary - Allen Toussaint
12 - Mi Kple Dogbekpo - Lokonon Andre Andre and Les Volcans
13 - In The Back Of My Ship feat. dOP - Nôze
14 - Tegbe - Orchestre Poly-Rythmo
15 - Set It Off (Feat. Prime) - Madlib
16 - River Of Masks - Anthony Joseph & The Spasm Band
17 - Rise - Seun Kuti And The Egypt 80
18 - Chasing The Tun - J-Rocc
19 - Echo - masterclass
ARAT KILO - A NIGHT IN ABYSSINIA (ETHIO-JAZZ)
Arat Kilo c’est l’histoire de 5 garçons prêts à entrer dans la cours des grands avec la sortie de leur album A Night in Abyssinia.
Une invitation au voyage qui côtoie l’éthio-jazz de Mulatu Astatke et de Tlahoun Gèssèssé avec des influences diverses et variées insufflées par des featurings alléchants. On y croise le rap du yiddishman Socalled, le chant africain de Rokia Traoré et le vibraphone du père Mulatu lui-même. Voilà de quoi nous mettre l’eau à la bouche. 8 titres qui fleurent bon les bons jours et le chillin’ sur les pelouses ou sur la mer de sable d’Abyssinie.
vendredi 20 mai 2011
MEXICANS WITH GUNS - CEREMONY (DUBSTEP)
Quel drôle de nom d’oiseau que Mexicans With Guns ! Plutôt un oiseau coloré comme ces crânes traditionnels en papier mâché qu’on peut trouver lors de la fête des morts mexicaine. Des couleurs assimilées aux différentes facettes que nous présente l’américain de San Antonio dans son nouvel et premier long effort : Ceremony qui sortira le 10 Mai prochain chez Innovative Leisure.
On comprend vite l’intitulé de cet opus. Ceremony, l’introduction Opening Incantation ne fait que confirmer l’idée : Mexicans With Guns veut nous envoûter à coup de rituels Maya. Il réussit magnifiquement bien l’opération, Jaguar et Restart s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Se succèdent des sonorités dubstep travaillées, recherchées, une bass line parfois au second plan vient compléter le tout. On retrouve dans un deuxième acte Fields et Deities aux sons plus froids et synthétiques que précemment, la voix de Sasha Perera vient faire son apparition sur Deities.
Mexicans With Guns marque le début des hostilités et nous sert deux titres Hip Hop avec Highway To Hell et son instru’ reprenant des sons « folkloriques » et Got Me Fucked Up virants complètement dans le Grime, vraiment étonnant venant du producteur. Peut-être voulait il s’éloigner de ce style Club (il le dit lui même sur Myspace, mais qui croit Myspace aujourd’hui ??) qui le suivait comme son ombre, en tout cas c’est une franche réussite. Cet homme mi producteur mi combattant de Lucha Libre fait comprendre ses intentions, il est furieux et fait appel à Ah Puch, dieu de la mort avec ses titres endiablés El Sol Y La Luna, Dame Lo (présente sur l’EP) et Death and Rebirth. A quand la grande messe au sommet de la pyramide de Teotihuacan devant des fidèles ensorcelés ? Le mexicain d’adoption de San Antonio traverse le Rio Grande volontiers, et toutes les frontières par la même occasion pour répandre sa musique dans le monde entier. Il finit sur un titre plus calme aux allures d’electronica nommé El Moreno : bluffant, le bougre a du talent.
Mexicans With Guns marque le début des hostilités et nous sert deux titres Hip Hop avec Highway To Hell et son instru’ reprenant des sons « folkloriques » et Got Me Fucked Up virants complètement dans le Grime, vraiment étonnant venant du producteur. Peut-être voulait il s’éloigner de ce style Club (il le dit lui même sur Myspace, mais qui croit Myspace aujourd’hui ??) qui le suivait comme son ombre, en tout cas c’est une franche réussite. Cet homme mi producteur mi combattant de Lucha Libre fait comprendre ses intentions, il est furieux et fait appel à Ah Puch, dieu de la mort avec ses titres endiablés El Sol Y La Luna, Dame Lo (présente sur l’EP) et Death and Rebirth. A quand la grande messe au sommet de la pyramide de Teotihuacan devant des fidèles ensorcelés ? Le mexicain d’adoption de San Antonio traverse le Rio Grande volontiers, et toutes les frontières par la même occasion pour répandre sa musique dans le monde entier. Il finit sur un titre plus calme aux allures d’electronica nommé El Moreno : bluffant, le bougre a du talent.
mardi 10 mai 2011
ORGONE - KILLION VAULTS (FUNK)
Orgone est l’un des collectifs funk les plus excitants du moment, gorgé de groove au soleil californien et que, même sans voix, toutes les conditions sont réunies pour mettre le feu, comme une allumette à la garrigue estivale. Du funk instrumental dans la plus pure tradition et qui fait le grand pont avec les excessifs Budos Band dans leur façon de tutoyer tout ce qui affole les sens.
jeudi 21 avril 2011
AMON TOBIN - ISAM (ELECTRONIC)
Non vous ne rêvez pas, il est bel et bien de retour, Amon Tobin, revient avec un nouvel album et vient de déclencher un compte à rebours de trois mois tout rond. Après une longue absence de trois ans et demi avec l’inoubliable Foley Room, Mr Tobin avaient aussi réalisé quelques morceaux étonnant d’ailleurs, par exemple le morceau dubstep Mr Tree, et laissé en libre téléchargement quelques tracks dans les Freesbie de son site web. Mais maintenant l’heure est venue de nous remettre une petite raclée avec ISAM, son sixième album studio en solo il me semble, en mettant de côté les soundtracks, le projet Two Fingers, et la série de morceaux qu’il proposait sans son site chaque mois sous le nom de Monthly Joints Series pour au final boucler un album. On peut donc dire que sa discographie en 2011 commence à réellement être gonflée, et pour ce que l’on sait pour le moment sur ce nouvel opus, l’album a été et est entrain d’être enregistré en Californie. Le master cherche encore de nouvelles techniques et instruments pour réussir à épater la galerie avec des sons uniques, et pour tout ce qu’il en est de ses dates et autre projets, le tout est en stand by.
mercredi 20 avril 2011
JFX MEETS BLEUBIRD (ELECTRO HIP-HOP/DUBSTEP)
Depuis son intégration au booking de Jarring Effects en 2009 et son apparition au Riddim Collision #11 on attendait forcément notre impétueux MC au tournant. Globe-trotter infatigable, aussi à l’aise à la production qu’au micro, Jacques Bruna aka Bleubird a profité de ses escales entre la Floride, Montréal ou Berlin pour nous concocter quelques tracks hip-hop de très haute volée que nous avons grand plaisir à vous présenter aujourd’hui. Il revient donc le 14 février prochain armé d’un maxi digital redoutable, accompagné pour l’occasion des producteurs lyonnais Uzul, Led Piperz, R;Zatz et Grosso Gadgetto. En ressortent 4 titres aussi homogènes que percutants, où notre homme réaffirme son potentiel à tenir en haleine les amateurs et néophytes de hip-hop de tous bords. Et quelle entrée en matière ! Be Brave, avec Led Piperz (vidéaste de High Tone) à la production est un vrai bulldozer combinant la bass music UK défendue par notre confrère (et voisin de palier) d’Airfl ex Labs à un mitraillage vocal sans concession. Sur Treasures, les excellentes wobbles d’Uzul flirtent avec le flow ravageur du canadien, tour à tour lancinant puis incisif, livrant
ainsi un hip-hop sombre et texturé non sans rappeler certaines réalisations de nos voisins suisses Reverse Engineering. Le troisième titre, Hands free, est signé R;Zatz aux arrangements et aux choeurs. On reconnaît ainsi dès les premières notes la patte si particulière de la formation, qui accueille les paroles du rappeur
dans un cocon douillet fait de sons trip-hop et de nappes de synthé old school.
Enfin, l’EP s’achève par une piste toute en tension, Goulag (on comprend la légitimité du nom après son écoute). Cette dernière confronte les guitares obsédantes et rythmiques indus made in
Gonzalezeum (machiniste du trio Grosso Gadgetto) au récit poignant et sans fioritures de Bleubird. Examen réussi donc pour notre apatride, qui présente une fois de plus un EP atypique et détonnant, dans la lignée de ses productions précédentes.
WAKCUTT - JLD N°105 (DUBSTEP/GLITCH HOP)
TRACK LIST:
01. Moviesign Intro
02. Samples – Boss w/ shouts from Emotionz
03. Bassnectar – Wildstyle w/ Emotionz Graffiti Mentalitiy
04. DJ Swamp – Ring of Fire
05. Stickybuds – Boh Riddim
06. Subvert – Speaker Humpin’ (Opiuo Remix) w/ Ludacris Deeps Mash
07. BadboE – Shine Like A Halo
08. Rench – Up From Low (Busta Remix)
09. Alex Mind VS. Syl Johnson – Different Boogie (Funkanomics Blowup)
10. Robinson VS. Hendrix – Gypsy Fire (Funkanomics Blowup)
11. Figure – Torture (Wakcutt Remix)
12. D-Styles – Cliffords Mushtache feat. Q-Bert
13. Parker VS. Black Sabbath – Iron Mandem
14. Nick Thayer – Just Let It Go (Mat The Alien Remix)
15. Greenlaw – Go In Peace (Mark Instinct Remix)
16. Guttstar – Burlington Bounce w/ Bust A Move
17. Dodge & Fuski – Pornstep
18. Downlink – Emergency
19. Downlink – Emergency (Elite Force Remix)
20. AC Slater – Calm Down feat. DJ Craze
21. Qemists & Maxsta – Renegade (Qemists VIP)
22. Freestylers – Cracks feat. Belle Humble (Flux Pavilion Remix)
23. Excision & Datsik VS Liquid Stranger – Swagga With My Grandma
24. Noisia – Alpha Centauri (Datsik & Excision Remix)
25. Die Antwoord – Evil Boy
26. DJ Hellfish – Speed Drinking
27. Liquid Stranger – Destroy Him My Robots w/ Four Twenty MC
28. Slumdogz – Keep The Place Hoppin w/ Four Twenty MC
29. Pendulum – Painkiller (Kouncilhouse Remix)
30. Bassnectar – Boombox (Datsik Remix)
31. Kinzy – Fully Blown Out (Drumstep VIP)
32. Terravita – Up In The Club
33. Figure – Have You Fucked Up (Punks Get Jumped)
34. Mark Instinct – Kila (Subsonic Drumstep Mix)
35. Hamilton – Soundboy
36. Dope Ammo – Cold Rock A Party (Slumdogz Remix)
37. Drastik Measures – Murderah
38. Delta Heavy – Abort
39. Ed Solo – Bad Bwoy
40. Chali 2na – Lock Shit Down feat. Talib Kweli (Mat The Alien Remix w/ Ill Gates)
41. Yan Zombie – I Don’t Wanna Be Numb Anymore w/ Mos Def Priority
42. Bonus Beatdown
lundi 18 avril 2011
ANTHONY JOSEPH & THE SPASM BAND BIRD HEAD (FUNK)
Anthony Joseph, poète et chanteur, est originaire de Trinidad. Il a publié trois recueils de poèmes, un livre et un cd de spoken words. Avec le Spasm Band, sur une base afro jazz funk, il place sa voix avec la même puissance expressive que Gil Scott Heron sur "the revolution will not be televised".
Bien que réussi, le premier album, "leggo de lion", souffrait d'une trop grande linéarité, due justement au fait qu'il ne se contentait que de déclamer ses pèmes, ce qui pouvait lasser sur la totalité d'un album.
Avec "bird head son", le tir est corrigé, et Anthony Joseph, tout en continuant à déclamer ses textes, se laisse désormais aller, et se lâche sur les instrus irréprochables de son Spasm Band. Ainsi, il se met à placer ici et là des lignes de chants, d'inspirations soul, fort bienvenues et des plus réussies. Musicalement, des lignes de basses groovy et funky, une section cuivre jazz à la limite du free, et des percussions dopant le rythme, créent une couleur musicale chaleureuse et colorée. Alternant véritables brûlots endiablés ("vero", "robberman", "dream on corbeau mountain"...) et longues plages psalmodiées ("conductors of his mistery", "bird head son", "cutlass"...), le coktail musical proposé sur ce "bird head son" est des plus riche et propice à la transe.
On retrouve quelques invités venus prêter main forte sur cet album : le vibraphoniste David Neerman, le légendaire tromboniste Joe Bowie (Defunkt) ainsi que Keziah Jones, dont on reconnait aisément la guitare sur "the bamboo saxophone".
Ce deuxième album, "Bird Head Son" est donc une fusion des plus réussies entre le groove des Jb's de James Brown, les rythmes afro caribéens de Cymande, la classe de Marvin Gaye et la poésie de Gil Scott Heron.
Bien que réussi, le premier album, "leggo de lion", souffrait d'une trop grande linéarité, due justement au fait qu'il ne se contentait que de déclamer ses pèmes, ce qui pouvait lasser sur la totalité d'un album.
Avec "bird head son", le tir est corrigé, et Anthony Joseph, tout en continuant à déclamer ses textes, se laisse désormais aller, et se lâche sur les instrus irréprochables de son Spasm Band. Ainsi, il se met à placer ici et là des lignes de chants, d'inspirations soul, fort bienvenues et des plus réussies. Musicalement, des lignes de basses groovy et funky, une section cuivre jazz à la limite du free, et des percussions dopant le rythme, créent une couleur musicale chaleureuse et colorée. Alternant véritables brûlots endiablés ("vero", "robberman", "dream on corbeau mountain"...) et longues plages psalmodiées ("conductors of his mistery", "bird head son", "cutlass"...), le coktail musical proposé sur ce "bird head son" est des plus riche et propice à la transe.
On retrouve quelques invités venus prêter main forte sur cet album : le vibraphoniste David Neerman, le légendaire tromboniste Joe Bowie (Defunkt) ainsi que Keziah Jones, dont on reconnait aisément la guitare sur "the bamboo saxophone".
Ce deuxième album, "Bird Head Son" est donc une fusion des plus réussies entre le groove des Jb's de James Brown, les rythmes afro caribéens de Cymande, la classe de Marvin Gaye et la poésie de Gil Scott Heron.
dimanche 17 avril 2011
NÔZE - DRING LP
Depuis Songs On The Rocks et la longue tournée qui s’en est suivie, Nôze est presque devenu sa propre caricature. A force de descendre des bouteilles de vodka sur scène en meuglant, les deux Parisiens ont fini par incarner le versant le plus paillard de la house, quitte à livrer des lives plus gueulards que musicaux et des singles un peu douteux ("Meet Me In The Toilets"). Il était donc temps pour eux de sortir un nouvel album et de remettre les pendules à l'heure. Non, Nicolas Sfintescu et Ezechiel Pailhès ne sont pas que des entertainers avinés, et leur cocktail électro-acoustique n’a rien en commun avec la Villageoise. Et s’ils connaissent parfois quelques problèmes de dosage dans la préparation de leurs élixirs, ce n’est pas le cas sur ce quatrième effort, qui part moins dans l’outrance que son prédécesseur.
Exit les éructations qui rendaient si difficile, à la longue, l’écoute de morceaux comme "Slum Girl" ou "Childhood Blues". L’idée de singer Tom Waits leur a visiblement passé, et ce n’est pas plus mal. Le chant est plus posé, mieux maîtrisé. Nicolas Sfintescu livre même une belle performance vocale, presque théâtrale, sur le dernier titre de l’album, une comptine folk carrément malsaine, où il encourage une "little girl" à toucher son "willi willi" dans les toilettes… Hum. Autre bonne nouvelle, Nôze se décide enfin à sonner comme un vrai groupe, et s’éloigne du même coup de la house minimale pour s’enfoncer encore plus dans le jazz, la chanson, les musiques latines et gitanes. Les cuivres, qui se font entendre sur une bonne moitié du disque, ajoutent du relief aux compositions, que ce soit en appui rythmique, comme dans une fanfare, ou en solo – le trombone de "C’era Una Volta" est particulièrement mémorable.
La formule ne fonctionne pas toujours et l’indigestion guette sur le single surchargé et un rien vulgaire "Dring Dring" (featuring Riva Starr), ou le reggae faiblard de "In The Back Of My Ship" – avec leurs potes de dOP, décidément pas à la fête après la sortie d’un premier album ssez décevant au vu de leur énorme potentiel. Le ronronnant "Nubian Beauty" ne parvient pas non plus à susciter une once d’intérêt. Partout ailleurs, en revanche, et pour peu que l’on accepte d’entrer dans l’univers baroque des deux allumés, on ne trouvera que du bon. Mélancoliques et slavisants, les arpèges de piano et les choeurs de "When Tiger Smoked" feraient presque penser à Matt Elliott, même s’ils sont ici associés à un beat housey et un synthé/basse bien gras. Le résultat est bluffant, c’est l’un des meilleurs moments de Dring.
Beaucoup plus festif, "Marabout" est le plus tubesque du lot, dans le plus pur style du duo, entre piano house, klezmer et swing des années 30, avec des chœurs bien barrés et ce fameux accent français merdique qui plaît tant aux anglo-saxons. Le bluesy "Exodus", avec les Hambourgeois de Wareika, est également assez réussi, tout comme le très atmosphérique et jazzy "Cinq", qui renvoie au côté un peu plus expérimental de leurs premières productions.
En bref : comme tous les albums de Nôze, Dring n’est pas exempt de défauts mais offre des moments d’euphorie assez marquants où s’enchevêtrent house, klezmer, jazz et chanson. Un bon cru, fortement imprégné de cuivres, pour ce duo parisien toujours aussi unique et attachant.
mercredi 13 avril 2011
CHINESE MAN - RACING WITH THE SUN (ELECTRONIC)
Fondateur et figure de proue indissociable du label Chinese Man Records, le groupe composé de High Ku, SLY et Zé Mateo est fondé en 2005 sur ordre de leur grand maître, le bien connu mais insaisissable Chinese Man. Leur musique trouve ses racines dans le Hip-Hop mais loin de rester accrochée à ses origines, l’inspiration du bonze reste sensible à l'ensemble des univers musicaux.
Les breaks du chasseur de dragon sont libertins : ils embrassent Dub, Afro-Beat, Baile Funk ou Musiques Traditionnelles...Deux volumes des Groove Sessions (compilations des maxis EP du label), une invitation d’une célèbre marque de voiture à investir le PAF avec le titre “I’ve got that Tune” et une centaine de dates en DJ Set (High Ku & Zé Mateo
- DJ Set 4 platines)... il n’en aura pas fallu plus pour lancer l’aventure des disciples du Chinese Man !
Mais pour l'homme chinois, c'est aussi en live que ses disciples doivent consacrer l’Esprit Zen : il les envoie écumer les salles de France afin de raffermir les postérieurs atrophiés par l'absence de pratique du booty shake... le public répond présent et la tournée “The Groove Sessions Live” est un succès retentissant ! Pour célébrer ces deux belles années, le Chinese Man décide de regrouper sur un DVD les meilleurs moments vécus par sa confrérie lors de cette tournée 2009-2010. Depuis, il le visionne en boucle confortablement installé dans son fauteuil en bambou, une pipe d'opium à la bouche...
Infatigables guerriers du son, les premières notes de leur nouvel album ‘Racing with the Sun’ retentiront dès Avril 2011. Entre Hip-Hop poussiéreux, Dub et samples oubliés, ils invitent sur ce nouvel opus leurs fidèles MCs californiens (Cyph4, Lush One, Plex Rock et Ex-i), une confrérie de rappers indonésiens (Heru, M2MX et Kill the DJ...) à distiller leurs flows tandis que la nouvelle recrue Taïwan MC impose sa verve et que General Elektriks fait résonner ses claviers pour le plus grand bonheur de l'Homme Chinois et de ses disciples ! Pour cette année 2011 placée sous le signe du lapin, High Ku, SLY et Zé Mateo reprennent également la route avec un nouveau show live où platines, machines, vidéos et MCs s'entrecroisent dans un décor 100% made in China !
dimanche 3 avril 2011
GENERATION BASS PRESENTS - TRANSNATIONAL DUBSTEP (DUBSTEP)
Cette compilation a pour but de faire découvrir de nombreux producteurs totalement inconnus de la scène , produisant du dubstep plutôt filthy aux wobbles assassins assaisonnés de sonorités traditionnelles du monde entier. Avec il faut le souligner une majorité de guitares, flutes et chant orientaux avec l’Inde pour première cible. On se retrouve aussi a voyager en territoire japonais, oh surprise on se croirait au marché de Noël de Bucarest par moments. C’est un cocktail très intéressant, mit en valeur par DJ Umb qui a réalisé le mix promotionnel de la compilation. Cette sortie est organisée par Generation Bass et Six Degrees Records, depuis peu en CD et numérique.
mercredi 30 mars 2011
YPNOTIQ - WHORLDWIDEWHACK EP (NU BEATS)
01. Ypnotiq - Euromsayin'
02. Ypnotiq - Airin
03. Ypnotiq - NewBeatsOnTheBlock
04. Ypnotiq - Love
05. Kev Brown - Remix On The Block
06. CamEleon - Lanquidyti
02. Ypnotiq - Airin
03. Ypnotiq - NewBeatsOnTheBlock
04. Ypnotiq - Love
05. Kev Brown - Remix On The Block
06. CamEleon - Lanquidyti
dimanche 27 mars 2011
QEL-DROMA - JLD N°103 (DUBSTEP)
Qel-Droma is the founder and CEO of Stupid Fly Records, Inc., based out of Jacksonville, Florida. He has a couple tracks released, one as part the production duo “Sub Affair”, which charted on several digital sites. Qel-Droma is currently a resident at Jacksonville, FL’s hottest Dubstep night “Crunchay Sunday” and has DJ’ed at prominent dubstep events across the US. He plays heavy dubstep mixed on two iPads and an iPhone, “iGeek”, and is known for his aggressive double drops and playing with music apps and circuit bent toys.
TRACK LIST:
Brainpain – Are You Ready (SFLYD040)
Hulk – Flatbrim Funk
Subflex – Faceplant
Itchy Robot – Countdown
Prime – Swallow the Planets Whole VIP (SFLYD037)
UGK – Gravy (Roommate RMX)
Physical – Your Nightmare
Itchy Robot – Introduction
IWRESTLEDABEARONCE – Danger in the Manger (Sluggo & Itchy Robot Remix)
D-Jahsta – Transmorph
Cutting Crew – Died In Your Arms
Evil Bastards – Yaw and Order
Halo Nova – Kombat Amphibians
DubZaP – Brutal
DubZaP – Glitch
Genetix – Trigger Happy
Prime – Guerillas in the Mist (SFLYD037)
Instigate ft The Kid – Blind Assumption (SFLYD038)
Kirkus – U Love Me
Kirkus – Fuck This
DubZap & Pollux – No I Can’t (SFLYD035)
Physical – Teleport
Evil Bastards – Almighty (SFLYD036)
Ajapai – Warning
Liquid Stranger – Robot Rox
Evil Bastards – The Frightened (SFLYD036)
ORCHESTRE POLY RYTHMO - COTONOU CLUB (AFRO/LATIN)
Le tout-puissant Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou remet les pieds en studio après 20 ans d’absence. Le nouvel album intitulé Cotonou Club édité par l’écurie Strut, sera dans les bacs le 28 mars prochain. Ré-enregistrements et nouveautés, Cotonou Club a été conçu dans un studio parisien respectant une technique vintage afin de conserver le son propre au groupe et éviter une surproduction qui ne leur ressemblerait pas. Un disque qu’on a hâte de découvrir, et comme dirait Gilles Peterson à leur sujet : “Une écoute essentielle“.
mercredi 23 mars 2011
PROFESSOR (HARRISON STAFFORD : GROUNDATION) - MADNESS (REGGAE)
Treize ans et sept albums après avoir commencé l'aventure Groundation, son leader Harrison Stafford lance son premier projet solo, "Madness", sous le nom de Professor
En 2008, "Rockamovya" était la première incartade de Harrison Stafford en dehors de Groundation. Mais Marcus Urani et Ryan Newman, les deux autres fondateurs de la prolifique formation californienne, étaient eux aussi de la partie. Cette fois-ci, "Professor" (surnom qu'il explique avoir gagné car son nom nom est "trop long et trop compliqué pour la plupart des Jamaïcains") s'est coupé de ses complices pour mettre au point ce projet : "Mon but était d’aller à l’opposé des albums de Groundation; Je voulais enregistrer, mixer et masteriser l’album entier à Kingston, en Jamaïque, avec quelques uns des plus grands musiciens de l’histoire du Reggae."
Ces grands musiciens, ce sont notamment le batteur Leroy "Horsemouth" Wallace (complice déjà présent sur "Rockamovya") et Flabba Holt, le bassiste des Roots Radics. Une paire rythmique irréprochable complétée par Lloyd Obeah Denton aux claviers, et Dalton Brownie à la guitare, qui donnent vie à cet album, "Madness", inspiré par son voyage en Cisjordanie et le conflit israélo-palestinien.
"J’avais déjà visité Israël auparavant, en effet avec Groundation nous avions fait 3 concerts mémorables à Tel Aviv, mais cette fois, je voulais voir le pays du point de vue palestinien. J’ai rejoint un activiste français, également ami de longue date, à l’Est de Jérusalem et j’ai passé les 10 jours suivants à parcourir la Cisjordanie avec des Palestiniens et leurs familles, et à visiter les villes d’Hebron, Ramallah, Jericho, Nablus, et Qalqiliya."
Une rencontre en particulier a façonné le projet : celle avec un poète palestinien qui lui explique que le reggae diffuse un message négatif car trop sioniste, et est considéré comme une musique pro-israélienne en Palestine. Le concept est né : écrire un album en se plaçant dans la perspective palestienne.
De ce voyage en Cisjordanie, Harrison Stafford tire huit compositions (et leurs dubs respectifs) qui s'éloignent un peu du reggae fusion de Groundation, sans pour autant le renier tout à fait. Plus roots, plus mélodique aussi à l'image de East Jerusalem, et avec des invités tels que U-Roy (sur le très bon Madness), Bernard Collins (The Abyssinians) et Winston McAnuff.
SEUN KUTI - FROM AFRICA WITH FURY : RISE (AFROBEAT)
Auteur, compositeur et producteur à seulement 29 ans, l'artiste nigérian revient avec « From Africa With Fury : Rise » son deuxième album avec the Egypt 80.
Dans From Africa With Fury: Rise, Seun Anikulapo Kuti mène Egypt 80, formation d'exception auparavant dirigée par son célèbre père. Ce nouvel album résolument puissant succède à Many Things, un premier opus sorti en 2008 sous les louanges de la critique et qui a fait l'unanimité désignant Seun comme le digne héritier de Fela. Avec From Africa With Fury: Rise, fort de chansons et d'un son mêlant provocation et aplomb, Kuti trouve sa voix singulière en tant qu'auteur-compositeur-interprète et leader de groupe.
Enregistré à Rio de Janeiro, produit par Brian Eno, John Reynolds et Kuti, avec des productions additionnelles de Godwin Logie (Steel Pulse, Horace Andy), et mixé par John Reynolds et Tim Oliver, ce nouvel album restitue pleinement la puissance extraordinaire de Seun et Egypt 80 avec ces rythmes torrides et cette énergie funk débordante qui ont valu au groupe - toujours sous l'égide du saxophoniste alto Lekan Animashaun - d'être salué dans le monde entier comme l'une des formations actuelles les plus percutantes sur scène.
"Je voulais faire quelque chose de complètement différent," confie Kuti. "Sans chercher à sonner américain ou européen, mais juste en réalisant un album très différent de son prédécesseur. Vu que Many Things était ma première réalisation, je n'étais pas aussi déterminé dans mes choix. Cette fois, en revanche, je me suis dit : 'Je suis capable de m'affirmer davantage, je peux dire ce que je veux, sans chercher à simplifier.'"
Seun Kuti veut s'adresser à la nouvelle génération de jeunes Africains nés après les années de gloire de son père. S'il y a bien une chose qu'il a apprise de ce dernier, c'est que nul autre qu'un véritable artiste n'a autant d'impact sur le cœur et l'esprit des gens. La musique contestataire et puissante de From Africa With Fury: Rise est une sorte d'antidote musical à la pop aseptisée qui selon lui pollue les ondes africaines empêchant ces citoyens de s'intéresser à l'essentiel.
"La musique a un impact important sur ce que ressentent les gens," déclare-t-il. "C'est son rôle. La pop d'aujourd'hui ne parle que de moi, moi, moi. Personne ne s'intéresse à nous. Pourtant, rien ne changera si nous ne nous prenons pas soin de nos frères et de nos sœurs."
Né en 1983, Seun a commencé à se produire avec Egypt 80 à l'âge de neuf ans, en reprenant des chansons de son père pour le plus grand bonheur du public. Après la mort de Fela en 1997, Seun a repris la tête du célèbre groupe, en tant que chanteur principal et saxophoniste. Si l'on ne peut minimiser l'influence de son père, Seun était déterminé à tracer sa propre voix musicale, intégrant des influences contemporaines dans l'Afrobeat traditionnel.
lundi 21 mars 2011
JFX BITS #4 - JARRING EFFECTS (ELECTRONIC)
Les activistes Lyonnais de Jarring Effects sont de retour ! Désormais incontournable, la compilation gratuite JFX BITS est l’occasion rêvée de comprendre que la scène française regorge de talents en ce qui concerne les musiques électroniques. L’initiative de ce label pas comme les autres est très noble, promouvoir les artistes pour lesquels ils ont un profond respect et qui méritent la visibilité que peut apporter une telle compilation. Faisant aussi bien appel à leurs artistes qu’à ceux d’autres labels tels que Bee Records, Château Bruyant ou encore Dawn Records (l’un des Terriers du petit génie Renart), cette 4ème édition de la JFX BITS est en tout point parfaite ! Passant aussi bien par le Glitch que par le Dubstep ou encore la Drum’n'Bass, cette initiative prouve une fois encore que malgré les difficultés financières Jarring est loin d’avoir dit son dernier mot, surtout après 15 années d’existence…Petit aperçu en compagnie d’un remix dévastateur de The Unik sur Fumuj !
INSIDE - ALEK6 (KANKA) (DUB/DUBSTEP)
Lorsque Kanka décide de se livrer à un projet dubstep, cela ne peut qu’attirer l’attention. Le musicien rouennais s’affiche comme une figure majeure de la scène électro dub, à l’instar de High Tone ou du Peuple De L’Herbe. Ses trois albums, dont le mémorable Don’t Stop Dub en 2005, établissaient un lien étroit avec le dub originel, et se reconnaissaient dans le "dub stepper", variation du dub roots apparue en Angleterre dès les années 1980. Alexis Langlois prend aujourd’hui le pseudonyme d’Alek6 pour coucher sa vision du dubstep, toujours chez Hammerbass, label qui héberge entre autres Dubphonic, Brain Damage ou Twilight CIrcus.
Derrière Alek6, la patte de Kanka reste sensible. Sa façon de se focaliser sur le skank, rythmé par une caisse claire régulière, n’a pas changé. Mais le tempo, lui, est modéré et rendu plus lourd, tandis que les lignes de basses s’épaississent et prennent des teintes sombres et sales. Le Français a un recours massif aux sonorités digitales, qui métallisent son dub sans toutefois le rendre froid. D’autant plus que les références à la musique de Kingston n’ont pas disparu, se retrouvant par exemple dans les intro percussives de certains titres. Inside se veut plus introspectif que ses productions antérieures, il est sans aucun doute plus mental. L’absence totale de paroles et une relative uniformité dans le rythme en font un objet à la répétition hypnotique, mais sur lequel certains s’ennuieront ferme. En effet si les beats sont bons – Kanka n’a point perdu sa superbe – le manque d’évolution des morceaux enferme l’auditeur dans une boucle lassante. Avec des pistes d’une durée moyenne de 5 min, un tel manque de progression peut s’avérer fatal.
Mais la version qu’Alek6 donne du dubstep n’est pas inintéressante. Bien distinct de celui des Anglais, son dub cadencé se base davantage sur la découpe des beats, et hérite fatalement de son passé de dub-maker. Tant qu’on arrive à se demander s’il était bien nécessaire d’enfermer le projet dans une telle étiquette. Bien que le disque convainque difficilement dans sa globalité, quelques pistes restent redoutables d’efficacité. De funestes nappes de synthés assombrissent avec délice le skank poisseux de Krimy. Et lorsque les beats adoptent un rythme enlevé (Station), lorgnant vers la drum’n bass et teintés d’effets wobble, on ne peut que s’en satisfaire.
dimanche 20 mars 2011
DRONE BEATS & ELECTRIC WAVES - CHIEF (INSTRU/HIP HOP)
Le beatmaker suisse Chief revient en force avec Drone Beats & Electric Waves . Pour s’offrir un bon moment de détente, rêver, il suffit de laisser couler les 23 titres classes et jazzy comme lui seul sait les faire. En ce mois de Février qui lui est dédié, on se doit de noter les clins d’oeil à J Dilla présents tout au long de l’album, le plus marquant étant F.I.L revisited , remix de Fall In Love des Slum Village.
samedi 19 mars 2011
TRIBUTE TO CHICK COREA - CHIEF (INSTRU/HIP HOP)
Groovy beats and a smooth vibe is this free session instrumental album, in tribute to the seasoned/veteran jazz pianist and composer Chick Corea, by the talented Swiss beatsmith, Chief Beatmaker also founder of Feelin' Music whom we featured in our In the Mix series with Erik Truffaz & others.
"Tribute to Chick Corea" is an unofficial homage to one of the greats, a reworking of 10 tracks with Chief's signature mature jazzy, soulful and minimalistic style. If you liked Apple Juice Kid's "Miles & Louis Armstrong Remixed" then what are you waiting for [laughing out loud] a fresh addition to your audible shack. Okay, we leave it to Chief Beatmaker to do the honours with these faves [Corea - "Love Castle" from "My Spanish Heart" (1976) is one]. Have a bucther's and let it be known.
jeudi 3 mars 2011
WATCHA CLAN - RADIO BABEL (ELECTRONICA)
Après Diaspora Hi-Fi qui marquait un tournant, Watcha Clan revient avec Radio Babel, un album aux antennes hissées haut au mat d’un bateau ondulant entre Afrique, Asie et Europe. Pour certains, Babel est le début de la fin. Pour d’autres, Babel est le sel de la vie puisqu’elle donne tout son sens à l’Autre. C’est d’ailleurs à une réunion « d’autres » que nous convient ces passionnés de son et de rencontres, une réunion qui fonctionnerait sur le généreux principe de l’auberge espagnole. Parmi les convives, notons au détour d’une montée de fièvre (Fever is Rising) le oud-hero Mehdi Haddab, le pianiste roi du swing oriental Maurice El Médioni (Viens, Viens) ou la très revigorante Fanfare Cioccarlia (Gypsy Dust)… Radio Babel, la bonne fréquence !
dimanche 27 février 2011
DRYDECK VS ONDUBGROUND - 2 (DUDSTEP/DUB)
Huitème sortie de cette année 2010 et second opus pour le duo DDK & ODG. Un an bien tassé après le premier choc simplement intituléDrydeck meets Ondubground, les deux crews se relancent dans leur "duel" de remixs avec ce deuxième volet nommé Drydeck versusOndubground. Les critiques avaient décrit comme "fusionnel" l'univers enveloppant les quatre premiers tracks, ce dernier n'y échappe pas mais tend vers un tout autre style assez sombre...
Rappelons-le, Drydeck est une formation instrumentale et électronique de la Drôme pratiquant originellement un style de musique hybride autant inspiré du dub que du hiphop. Depuis 2007, DDK & ODG entretiennent une relation amicale et musicale et ont pu a plusieurs reprises cotoyer les même scènes. Malgré les 600 km séparant les deux groupes, leurs visions du "dub contemporain" (au sens large du terme) ont elles grandis et se sont affirmées côte à côte. Teintées d'un espoir mélancolique, d'un anarchisme artistique les similitudes entre leurs productions sont nombreuses ; il semblait logique que ce nouvel opus en témoigne, DDK versus ODG est pleinement dédié à ce style que chacun saura nommé dès la première écoute.
Rappelons-le, Drydeck est une formation instrumentale et électronique de la Drôme pratiquant originellement un style de musique hybride autant inspiré du dub que du hiphop. Depuis 2007, DDK & ODG entretiennent une relation amicale et musicale et ont pu a plusieurs reprises cotoyer les même scènes. Malgré les 600 km séparant les deux groupes, leurs visions du "dub contemporain" (au sens large du terme) ont elles grandis et se sont affirmées côte à côte. Teintées d'un espoir mélancolique, d'un anarchisme artistique les similitudes entre leurs productions sont nombreuses ; il semblait logique que ce nouvel opus en témoigne, DDK versus ODG est pleinement dédié à ce style que chacun saura nommé dès la première écoute.
ASCENDING CHANGE EP - THE BEEKEEPERS (DOWNTEMPO)
The Beekeepers released their Bee Funk EP last year and will be releasing their debut LP, ‘Apiculture’, on Jalapeno Records later this year – this latest EP contains a couple of the left-field instrumental tracks from that forthcoming album. The vocal tracks are to be released as singles later on, but we’re really pleased with these grand, sweeping tracks that perfectly exude an air of dark foreboding counter-pointed by the uplifting strings. The Beekeepers are Scott ‘Boca 45′ Hendy and DJ Parker who gave us that superb Monkey Butler mix a few weeks ago. There is a determinedness in the Beekeeper sound that promises a great deal for the full album. The EP will be released on March 7th 2011, but, in the meantime, have a listen to both tracks right now.
Sea Change
Dark Ascending
dimanche 20 février 2011
SUNDAY JAM VOL#2 COOKED BY KAMIKAZE (SOUL/FUNK)
1 : Praful - Wishful Walk Kareem Raihani Remix
2 : Ebo Taylor - Nga Nga
3 : Midnight Lab Band - Run Riot
4 : Blackman Akeeb Kareem & His Super Black Borgs - Awa Na Re
5 : The New Matersounds - Idle Time (Lack of Afro Remix)
6 : Praful - Moon glide mark rae & rhys adams arp remix
7 : Andy Lewis - Devastated (Mr. Comicstore Remix)
8 : Kyoto Jazz Massive - Kudu (Re-Work)
9 : Sharon Jones & The Dap Kings - Keep on Looking (Kenny Dope Remix)
10 : Ebo Taylor - Love And Death
11 : Unknow Artist - Let's straighten it out _ O. V. Wright
12 : Jayl Funk - Together
13 : Soulive & Blackthought - Clap!
14 : Ebo Taylor - Mizin
15 : Syl Johnson - Walk a Mile in My Shoes
16 : Dj Aeon 7 - funky furious
17 : Steele Beautttah - Africa
18 : Los manolos vs lack of afro - Polonio Lack of afro remix
mardi 15 février 2011
dimanche 13 février 2011
LOVE AND DEATH - EBO TAYLOR (AFROBEAT/AFROFUNK)
When one thinks of Afrobeat, it’s the mug of Nigeria’s Fela Kuti and his 1,000 watt smile that comes to mind. After all, he is the face of Afrobeat, what James Brown is to American funk. But in Kuti’s neighboring country was a composer, arranger, producer and guitarist who, unbeknownst to most, is considered almost as important to the genre. Surprisingly, the over-shadowed Ebo Taylor actually studied with Kuti from 1962 to 1965, at the Eric Guilder School of Music in London. Soon after, Taylor became a fixture in Ghana’s music scene, helping define the West African sound, studio session by studio session.
In 1977, years after gaining respect in Accra as a session player and arranger, Taylor released a self-titled solo record on the local Essiebons label. Good luck finding it. Still, you could easily hear a Taylor cut with some quick googling, likely on one of the many African comps that have come to fashion (he appears on Ghana Special, Afro-Beat Airways, and both Ghana Soundz volumes). So it’s fitting that Strut has given the now 74-year-old Taylor a chance to record another proper full-length, reimagining old standards and crafting original songs, too, backed by Berlin’s Afrobeat Academy.
In place of the raw antiqued crackle of his vintage material, here you have a glossed, digital soundstage for those same horn sections, noodling bass, keys, sunny guitars and omnipresent drums. On Love And Death, Taylor sticks with the style he played 40 years prior, singing in both English and the Akan dialect, in short, complimentary phrases. And though his voice may have aged, he retains the same swagger from yesteryear, able to keep up with the band and rudder them as needed, like the Godfather of Soul did with his JBs.
The album is remarkably well paced and cohesive. Of the non-singing tracks, “Kwame” is a tribute to the late Kwame Nkrumah, Ghana’s first president who famously championed Pan-Africanism. Over a funky wah guitar tapestry, rubbing against Hammond organs and a solid rhythm section, Taylor lays down some great guitar lines of his own — perhaps expressing what words cannot. This gives way to the more upbeat “Aborekyair Aba,” a seven-minute workout of interlocking grooves and spirited playing by all members, with female vocal accompaniments contrasting Taylor’s weathered chords.
It’s certainly nice to see the legacy of Kuti living on, and the proliferation of comps from labels like Soundway, Analog Africa and Strut continually prove his undeniable influence on the continent’s music, where hundred’s of bands bit his Afrobeat style. But the involution of digging deeper into a genre, with a collection of songs by a single artist — in this case, providing a timely rediscovery of Taylor in fine form — is sometimes all the more satisfying.
DO IT FOR THE LOVE MIX - DJ DUNKS (GROOVE/DOWNTEMPO)
In the spirit of Valentine’s Day, here is a new downtempo mix for you all to enjoy <3
What’d I Say (Josh One Remix) – Ray Charles
Together (Dunks Edit) – Jayl Funk
(Black Is The Night – DJ Vadim Feat Katherin Deboer – Acapella)
Moon Glide (Mark Rae Remix) – Praful
(I want You Back – Jackson 5 – Acapella)
Walk Into Space (Space Jam Instrumental) – Mo Horizons
(Dude – Beenie Man – Acapella)
This is Going Out – The 3 Foot People
(Love Games – Old Greg – Acapella)
Aint That Perculiar (Ambassadeurs Reconstruct) – Marvin Gaye
Let’s Stay Runnin – Soulique
Bootoo – Jugoe
Nighttime – GFM Feat Akil – Acapella
Music in your Head – DJ Catalist
Soup Fiction – Bison
(It’s a Pity – Tanya Stephens – Acapella)
Cross That Bridge – Ginga Snaps
(No Diggity – Blackstreet – Acapella)
Lost in the Feeling – Latyrx
Rude Boy Style – Zeb
(Doin’ Time – Sublime – Acapella)
Get Off (Manuel Bundy Remix) – One Million Dollows
Whole Lotta Love (AJ’s Edit) – Tina Turner
Monty – Grinny Grandad
I’ve Been Trying – DJ Shadow
Good Bye – The Bas Lexter Ensample
vendredi 11 février 2011
THIS IS SO YOU - THE GREAT MUNDANE (ELECTRONIC)
Video game deprived and pop culturally challenged, The Great Mundane grew up in a southeastern Michigan home where TV was made of cardboard boxes, the tree in the backyard was his best friend and the words “I am bored” were household blasphemy. Aside from occasional piano lessons, he passed time deep in his own imagination and on spontaneous road trips, a.k.a his mother’s famous mystery van rides, that seem to have provoked his current state of restlessness.
Itching to hit the road, The Great Mundane left his hip-hop roots in Michigan to delve into Chicago’s house/techno scene before arriving in the Pacific Northwest. Now based in Portland, Oregon he takes listeners on a journey exploring the complexities and intricacies of his minimalist and innovative approach to beatmaking. He invents fractured, heady instrumentals laced with lush synthesizer work that navigate the terrain of forward thinking hip-hop and electro/house, all while exhibiting genuine emotion and talented production skills. Each arrangement is collaged with friends, found sounds,
synthesizers, and samples meticulously programmed to convey what it might feel like to fall in love with a tree, travel through a wormhole, or to never be bored again.
His debut LP “When Falls Arrive” (psymbolic) was released in 2007 exposing him as one of the top underground electronic musicians to keep an ear out for. Since, he has released “The Wires Remixes” EP (self-released, 2008), a remix of Deru’s “Peanut Butter and Patience” (Mush, 2009) and his second full length entitled
“Humdrum” (RunRiotRecords, 2010). The Great Mundane’s music is featured on a long list of compilation albums including Portland’s annual “PDX Pop Now” series. Expect remixes for SPL, Lorn, KiloWatts & Bluetech as well as his next full length in May 2011 on 1320 Records.
ENJOY!
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